Comme en aimant le coeur devient pusillanime,
Que de tristesse au fond et d’angoisse et d’effroi!
Je dis au temps qui fuit: arrete, arrete-toi,
Car le moment qui vient pourrait comme un abime
S’ouvrir entre elle et moi.
C’est la l’affreux souci, la terreur implacable,
Qui pese lourdement sur mon coeur oppresse.
J’ai trop vecu, trop de passe m’accable,
Que du moins son amour ne soit pas du passe.
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